15 décembre 2016

Edito de Benoist Lombard - Eletter du 15 décembre 2016

BLeditoretailChère adhérente, cher adhérent,

En cette fin d’année, l’activité de la CNCGP reste intense.

Je soulignerai notamment le dynamisme remarquable des présidents de région que je remercie vivement. Les efforts fournis pour animer leur région et vous assurer des formations de qualité sont à relever. Pour leur apporter le soutien nécessaire dans leur mission, la Chambre va mettre à leur disposition en janvier un « Guide du président de région », dans lequel ils trouveront des outils, des conseils, des recommandations.

Sur le volet européen, la CNCGP maintient plus que jamais son action de lobbying.
Le 7 décembre dernier, nous avons rencontré l’ESMA avec le BIPAR. Le travail porte maintenant sur les mesures de niveau 3 de MIF2, c’est-à-dire les lignes directrices que l’ESMA doit adopter au premier trimestre 2017. Cette institution a lancé une consultation sur les obligations en matière de gouvernance produit. Il s’agit des responsabilités des fabricants et des distributeurs par rapport aux nouvelles exigences de définition et de respect de marché cible. Nous avons exposé à l’ESMA nos demandes qui vont être formalisées dans la réponse écrite du BIPAR à la consultation.

S’agissant de PRIIPs, les contacts se poursuivent au sujet des mesures de niveau 2 qui doivent être adoptées par la Commission après avis des autorités réglementaires européennes. Nous faisons pression sur celles-ci pour faire prendre en compte nos demandes sur les sujets en suspens : extension à l’assurance-vie de l’exemption accordée aux OPCVM jusqu’au 31 décembre 2019, clarification des scénarii de performance, simplification des  indicateurs de risques et de coûts.
Face à l’agitation de la semaine dernière, je précise que nous suivons ces questions depuis l’origine avec notre fédération européenne, le BIPAR, et que nous entreprenons en temps utile les démarches nécessaires, en l’occurrence auprès des ESAs et de la Commission européenne, et plus précisément encore, auprès des parlementaires européens, membres de la Commission ECON.

Aussi, l’opportunisme médiatique de certains acteurs pourtant absents des débats actuels me navre.

En ce qui concerne DDA, notre écosystème se mobilise en vue de la transposition de la directive dans la réglementation française. Nous préconisons une approche regroupant le plus grand nombre d’acteurs afin d’élaborer une position de place, seule susceptible d’être prise en considération par nos interlocuteurs.
Nous maintenons nos contacts avec les Représentants de la Nation et la Haute administration pour promouvoir un statut de CIF/CGP distinct des CIF/Haut de bilan. L’objectif de notre action publique est d’offrir un cadre protecteur à notre métier de CGP et, partant, aux épargnants.

Nous nous appliquons, au fil du temps, à vous communiquer ces informations sur nos réseaux sociaux, et notamment sur Twitter (voir ici). Vous êtes d’ailleurs de plus en plus nombreux à nous suivre et j’encourage ceux d’entre vous qui n’ont pas encore rejoint cette communauté à le faire.

La Chambre communique également via les e-mailings que vous recevez le jeudi. L’un des derniers portait sur le contrôle des connaissances et la certification AMF. En effet, un nouveau dispositif de vérification des connaissances minimales s’appliquera, entre le 1er janvier 2017 et le 31 décembre 2019, à l’ensemble des CIF, afin de garantir un niveau homogène de connaissances dans la profession (voir ici le communiqué de l’AMF). Nous vous indiquerons début 2017 les modalités de ce nouveau dispositif.

Les retours positifs des adhérents ayant participé à Actionaria nous incitent à maintenir notre présence sur ce salon, qui a l’avantage de promouvoir notre métier et faire reconnaître nos qualités. Alors rendez-vous en novembre 2017 pour une nouvelle édition !

Un autre rendez-vous à noter, incontournable celui-ci : notre Assemblée générale le 20 mars 2017, suivie du Congrès le 21.

Je vous souhaite une excellente fin d’année et d’heureuses fêtes.

Benoist Lombard
Président