6 octobre 2016

Edito de Benoist Lombard - Eletter du 6 octobre 2016

Chère adhérente, cher adhérent,

La semaine dernière a été marquée par notre rendez-vous annuel à Patrimonia. J’ai été heureux de pouvoir rencontrer et échanger avec un grand nombre d’entre vous dans les allées ou sur le stand de la CNCGP.

Vous avez pu y découvrir en avant-première le nouveau numéro de Repères (voir ici), dans lequel sont abordées plusieurs thématiques liées à notre profession, notamment celle de l’assurance-vie et l’impact de la réponse ministérielle Ciot. Le député Jean-David Ciot nous fera d’ailleurs l’honneur de sa présence à la réunion de la région Provence Alpes Méditerranée, le 17 novembre à Aix en Provence. Je remercie Karen Fiol, présidente de région, et son équipe, ainsi que Lionel Lafon, pour cette excellente initiative.

Autres sujets dans Repères : les incidences de la Directive BRRD sur le choix des épargnants et les conseils qu’il convient de leur dispenser, ou encore le pacte Dutreil transmission, analysé par un avocat fiscaliste.

Par ailleurs, nous avons laissé, dans une interview exclusive, une place de choix à trois ténors du monde politique, François Fillon, Alain Juppé et Nicolas Sarkozy, pour qu’ils nous donnent leur analyse et leur vision du devenir de l’épargne des Français et de la stabilité fiscale.

L’occasion m’a été donnée le jeudi matin, dans une interview de Club Patrimoine (voir ici), de faire un point sur le règlement PRIIPs. Ces dernières semaines, en effet, ont été marquées par la poursuite du feuilleton « PRIIPsien » ! A la suite du rejet, le 14 septembre, par le Parlement, du règlement délégué de la Commission, édictant des normes techniques (RTS), le Conseil s’est prononcé dans le même sens le 29 septembre. 24 Etats-membres ont demandé le report d’un an de l’application du règlement PRIIPs et des adaptations des normes techniques. On attend toujours la position de la Commission qui ne va pas de soi car on assiste à un bras de fer au sein des institutions européennes dont l’issue est encore incertaine à l’heure actuelle.
J’ai par ailleurs exposé, avec Guy de Panafieu, cette problématique lors d’un atelier, en soulignant l’action menée par la CNCGP auprès des différentes institutions concernées.

Après Lyon, je me suis rendu à Biarritz, où se tenait, dans une ambiance studieuse, l’Université de la CNCGP à destination des adhérents du Sud-Ouest de la France. Au programme de ces deux jours, la formation réglementaire à laquelle tout adhérent doit souscrire, complétée par une formation sur le thème suivant : « Allocation d’actifs – de la méthode à la réglementation : comment optimiser ? »
J’ai pu rappeler aux adhérents présents que dans ce monde en totale mutation, plus que jamais les épargnants ont besoin des compétences des CGP car nous-seuls sommes à même de répondre, dans la durée, à leurs problématiques.

Et pour terminer cet édito, dans le même sens et sur une note extrêmement positive, je vous livre le résultat très encourageant d’un sondage récent, mené par BNP Paribas Cardif : 92% des épargnants sont satisfaits des conseils de leur CGP (voir le communiqué de presse). Alors continuons sur cette voie !

Je vous souhaite un très bon week-end !

Benoist Lombard
Président